Les gingivites et maladie de la gencive
Pour le fumeur, apparemment tout va bien : pas de gencive enflée ni de saignement au brossage.
Or, fumer masque un certain nombre de symptômes et, chez le fumeur, les réactions naturelles à la gingivite sont ainsi camouflées :
- La nicotine stimule la libération d’adrénaline ce qui entraîne une diminution du calibre des vaisseaux.
- Le monoxyde de carbone est responsable d’une baisse du transport d’oxygène dans les tissus.
Finalement, la mauvaise irrigation des gencives par un sang appauvri en oxygène entraîne une diminution des signes inflammatoires, les saignements, et retarde ainsi le diagnostic de la pathologie et la mise en place d’un traitement.
Les interventions chirurgicales
Dans le cas d’une intervention chirurgicale (extraction dentaire, pose d’implant…) il est recommandé de ne plus fumer car la diminution de la vascularisation de la gencive, et de l’os de support, entraîne une moins bonne cicatrisation.
Le risque de suites post-opératoires douloureuses est augmenté à cause de la difficulté pour le caillot sanguin à se former ; l’hémostase est ralentie et les muqueuses cyanosées.
Une chirurgie buccale peut ainsi être une excellente occasion pour prendre la décision de ne plus fumer, avec un réel bienfait tant pour votre santé bucco-dentaire que pour votre santé en général.